Aujourd’hui, la journée est ensoleillé et je suis heureuse de ce simple fait.
Il y a quelques années, j’ai failli mourir, le retour à la vie "normal" été très éprouvant physiquement et mentalement. Le seul truc auquel je me suis raccrochée pendant ses longues journées mi-reactive /mi-zombifié, était l’idée que je sorte à l’extérieur. Juste, observer le vent agitant les feuilles des grands arbres, sentir le soleil chauffait ma peau, apprécier les sons et les odeurs qui accompagne l’été en campagne.
Au final, je réalise qu’à cette époque je me suis battue pour cette raison et qu’à présent je ne peux même plus en profiter...La vie n’est jamais juste.
Je reste optimiste. Je peux l’apprécier, même de loin.
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Je suis tellement en colère que j’ai envie de hurler mais rien ne sors...Comme ce soir là, mon cerveau est Out. Je vis comme avant, je souris comme avant, je respire comme avant. Pourtant, rien n’est pareil. Je me sens si oppressée… Pourquoi ? La vrai question devrait-être pourquoi moi ? Mais, je suis tellement lasse de tout ça que je m’en fou. Cela ne m’avancerai à rien. J’en ai juste marre, je crois que je suis maudite...
Je veux juste oubliée cette put*** de soirée. Je le déteste.
S. ne me donne plus de signe de vie depuis quelques mois. C’est un peu comme mon meilleur ami, même si lui me considère d’avantage comme la petite soeur qu’il n’a jamais eut. Peut-être dois-je lui laisser du temps ?
Je sais, dû à nôtre dernière conversation, que les choses sont compliqués pour lui en ce moment. Il n’aime pas trop en parlait et je ne veux pas le forcer. Mais je m’inquiète quand même pour lui.
J’ai découvert que la petite bande de "Je me mêle des affaires des autres et j’en suis fier/fière" viennent passé l’été dans le coin. Autant dire que cela ne me réjouis guère, j’essaie donc de ne pas y penser avant que ce jour n’arrive…
J’ai aussi appris que l’un de mes oncles était à l’hôpital à cause du coco qui pollue l’atmosphère depuis quelques temps. Je l’ai appris par le biais de ma soeur qui le sait grâce au réseaux sociaux (je ne suis pas très fan des réseaux sociaux).
C’est bizarre d’apprendre ce genre de nouvelle importante de cette manière. Je crois que je ne m’y habituerai jamais… J’ai l’impression que plus les gens sont connectés, plus il se détachent d’une partie de leurs humanité, l’empathie. Vous trouverez peut-être que mes paroles sont un peu fortes mais c’est simplement mon ressentie. Je me trompe peut-être… Je précise tout de même que cela ne vaut pas non plus pour tout le monde.
Dans tout les cas personnes n’a juger bon de nous tenir au courant de la situation car depuis plus de nouvelles. Il paraît que ses bon signe, je vais m’en convaincre pour l’instant.
Je vais m’arrêter là pour ce soir, sinon je vais me déprimer toute seule. Ce serai un comble alors que je m’evertue depuis quelques temps à "l’optimisme en toutes circonstances" qui consiste à voir toujours le côté positive des choses même quand il semble ne pas y en avoir. Parfois, faut juste bien creuser. Mais vraiment bien creuser.
]]>Du temps, j’en ai énormément en ce moment ça tombe bien. J’ai donc décidée de reprendre le violon et le piano que j’avais tristement délaissé dans un coin. J’avais oublié à quel point j’adorais sentir les notes vibrer sous mes doigts. C’est une sensation agréable, pendant un instant, exister seulement pour la mélodie.
J’ai aussi commençais l’apprentissage du russe. Un peu anxieuse au début à l’idée de ne rien comprendre aux trente trois lettres de l’alphabet, je suis surprise de constater que celles-ci se révèlent bien plus simple que les katagana, les hiragana et les kanji (écritures japonaise). C’est un peu bizarre, mais pour moi les langues c’est un peu comme des clefs ouvrant des portes vers d’autres cultures. Quand j’étais petite, je détestais l’idée que ma langue natale me lie seulement aux gens parlant français. Les barrières invisibles m’empêchant d’échanger avec un plus grand nombres d’individus partout dans le monde était horrible à vivre. Oui, j’etais étrange quand j’étais enfants et je le suis sûrement toujours à l’heure actuelle. La seule différence c’est qu’aujourd’hui j’assume totalement cette différence.
Je pense sincèrement que tout le monde devrait apprendre à aimer cette par d’eux-mêmes au lieu de l’étouffer pour correspondre à des critères créer par une majorité. Si la majorité de la population dans le monde étaient atypiques, différents, foux/folles, de couleur verte, rose, bleu, etc. Peu importe,
La normalité telle qu’on la perçoit aujourd’hui serai bien différente.
Aimez-vous !
]]>Pendant les quelques jours précédent, il à fait tellement beau que je n’ai pu m’empecher de sortir dans le jardin. Sans même réfléchir une seule seconde à ce que je faisais, j’ai passé le pas de la porte et j’étais là, en plein soleil à rire de cette instant. Bien sûr, j’ai vite pris conscience que mon acte était stupide et que je le payerai le moment venu. Je redoutais tellement cette instant quelques semaine auparavant. Mais à présent, dans les circonstances actuelles j’étais prêtes à accepter toutes les conséquences si cela m’offrais seulement ce sentiment de liberté ne serai-ce que quelques seconde.
Au final, quand je me suis réveillé ce matin j’ai paniquée. J’avais complément oublié le risque que j’avais prit ou peut être espèrai-je passé entre les mailles du filet juste une fois. Malheureusement pour moi, mon corps lui s’en souvient… Je vais devoir attendre quelques semaines (enfin j’espère moins) avant que les marques ne disparaissent en attendant les prochains jours vont être difficiles…
Vous savez, le plus drôle dans cette histoire c’est que malgré tout j’ai quand même envie de renouveler l’expérience. Des jours de souffrance mérites-elles cinq minutes de bonheur ? En cette instant, (peut-être aussi à cause des événements) je suis certaines que oui. L’instant fût éphémère certe, mais revigorant psychologiquement parlant.
Dans tout les cas quand le confinement sera terminé la première chose que je ferai c’est d’embrasser le ciel !
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J’ai un peu abusé, je crois que j’ai totalement perdu le contrôle de mon corps. Il fallait s’en douter après trois ans. Trois longues années à supporter les conséquences de cette été là. Ce soir là, j’aurai dû suivre mon instinct. Tout mon corps voulait fuir, sentait le danger alors même que je n’en avais pas encore conscience. Pourtant j’ai trouver cette réaction de ma part exagérée. Est-ce là ma punition pour ne pas avoir compris que ce danger était réelle ? De ne pas l’avoir écouté ? Regarder mon reflet dans un miroir depuis lors est devenu douloureux. Tout les jours, je la vois me regarder avec ses cicatrices éphémères. Elle sait qu’elle continuera d’afficher ce sourire aussi faux que l’assurance dont elle essaye de faire preuve jour après jour. Au final, elle se cache dans ce miroir et moi je l’évite. C’est notre équilibre. Un équilibre bancal certes, mais le seul qui maintienne la barque sur l’eau malgré les secousses à répétitions.
Si seulement on pouvait retourner dans le passé de toutes les heures les plus sombres de mon existance, celle-ci serai l’unique moment que je souhaiterai modifier. Enfin bref, j’espère que demain sera moins dur à vivre…
Quand j’étais enfant, mes oncles et mes tantes me surnommé le "vieux sage". Du haut de mes huit ans, j’avais déjà une façon de voir le monde assez philosophique. A cette âge, je ne savais que penser de se surnom jusqu’à ce qu’un enfant plus âgé me fasse part d’un commentaire acerbe dont je n’avais pas besoin. Ce fut un déclic pour la petite fille que j’étais. Je pense que c’est à ce moment là ou je me suis refermé petit à petit sur moi-même, ne partageant plus mes pensées qu’au travers de mes silences.
Pendant l’adolescence, et sûrement comme tout ados qui se cherche, j’ai voulu faire partie d’un groupe, d’une "case", savoir où été ma place. J’ai observé mon environnement pour comprendre ce qui définis une personne sociable de moi. Au final, je n’ai jamais vraiment trouver de réponse à cette question. Même en essayant d’être celle que les gens attendaient de moi. Peut-être qu’ils étaient heureux que je soit ainsi mais pas moi.
À présent et avec le recul dû à l’âge, je me rend compte que j’ai perdu tellement d’années à essayer d’être une autre alors que la seule qui me va bien c’est moi-même. Tant pis si les gens sont agacés par mon mode de vie, ma personnalité, si il me trouve bizarre ou anormal. Au moins, je reste fidèle à moi-même et ça c’est le pied !
]]>En ce moment, je fais mon deuil. Encore une fois… Je réalise qu’enfant, nous avons du temps à revendre. Quand on grandit, celui-ci deviens précieux. Je ne sais pas vraiment comment réagir à la nouvelle, je crois que je ne le saurai jamais. Je ne suis même pas sûr d’avoir totalement réalisé qu’elle ne sera plus là. J’ai peur. Peur de ressentir, de comprendre ce que cela implique. Peur d’imaginer un avenir sans sa présence. Mais je sais qu’un jour, je n’aurai plus peur d’y faire face. De me souvenir… En attendant, mon silence est le seul rampart face à cette réalité inavoué.
]]>Je vais continué d’avancer à mon rythme même si cela ne plaît guère de toute façon je suis incapable d’être autre chose que ce que je suis, ni de qui je suis.... Moi !
"Soyez toujours vous même, personne ne peux l’être à votre place."
]]>C’est comme ça on n’y peux rien.
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Alors qu’arrive t’il quand on en as pas ?
Vous allez sûrement rire mais le seul rêve que j’ai inscrit sur mon journal intime papier ou du moins ce qui aurait dû l’être il y a des années n’est que cette simple inscription :
* Mon plus grand Rêve*
"Être absorber par le néant"
C’est pas très rose comme rêves j’en convient. Et je vous arrête tout de suite je n’ai rien de la fille dépressif, suicidaire qui ne sais pas choyé les petits instants Éphémère que la vie lui offre. Non. Je veux juste retrouver cette instant de plénitude et de repos perdu il y a quelques années. Il a simplement fallu que ce soit dans un moment pareil que je le découvre. Depuis il me manque. Je ressens encore le vide qu’il a laissé derrière. Un vide trop lourd pour n’être que du vide...Depuis lors je n’ai cesser de chercher à le comblait mais il finissait indéniablement par reprendre sa place. Je crois qu’aujourd’hui j’ai abandonné tout espoir de le combler mais que je cherche une manière de vivre avec lui. Peut-être qu’un jour j’y arriverai… Je n’abandonnerai pas tant que j’aurai encore la force de le faire. Même si je dois trouvé cette force autre part, je continuerai… Tout simplement parce que je veux croire qu’il y a quelque chose d’autre sur cette terre qui me rendra aussi vivante que je l’ai été ce jour là. Même si ce fût le jour de ma mort…
]]>Ma journée d’hier ayant été très mouvementée, (les réunions de familles chez nous sont toujours épuisantes) j’en profite aujourd’hui pour récupérer un peu.
Bonne pâques à toutes et à tous !
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Je m’appelle Beka et je suis une curieuse un peu gauche. J’aime la vie autant que je la déteste. Peut-être parce que je l’aime trop ? Où pas assez ?
Je raconte au travers de mes écrits un peu de ma vie, mes pensées, mes aventures un peu bancales.