Et si...

06 mai 2022

Depuis mon dernier écrit, je n’ai trouvée aucun bouton "Reset", mais autre chose de bien plus salutaire. Le déni. J’excelle dans cette art. Surtout quand mon état psychologique devient un champ de bataille où les armes de la partie adversaire ont plus de portées que la défense mis en place. L’avantage, le répis provisoire en attendant d’y être prête. Espérons seulement que cela arrive avant de le revoir. Dans le cas contraire, je n’ose imaginer ma réaction (sûrement pas à mon avantage d’ailleurs)...l’idée même me dérange.

Aujourd’hui, la journée est ensoleillé et je suis heureuse de ce simple fait.
Il y a quelques années, j’ai failli mourir, le retour à la vie "normal" été très éprouvant physiquement et mentalement. Le seul truc auquel je me suis raccrochée pendant ses longues journées mi-reactive /mi-zombifié, était l’idée que je sorte à l’extérieur. Juste, observer le vent agitant les feuilles des grands arbres, sentir le soleil chauffait ma peau, apprécier les sons et les odeurs qui accompagne l’été en campagne.
Au final, je réalise qu’à cette époque je me suis battue pour cette raison et qu’à présent je ne peux même plus en profiter...La vie n’est jamais juste.

Je reste optimiste. Je peux l’apprécier, même de loin.