C'est douloureux d'y penser.
En effet, je ne suis pas très linéaire dans mes écrits. Tout comme le vent, je vagabonde au grès de mes envies sur mon journal. Je dois aussi vous avouez avoir perdu mon mot de passe. C’est ballot. Plus cruche que moi, il n’y a sûrement pas !
En ce moment, je fais mon deuil. Encore une fois… Je réalise qu’enfant, nous avons du temps à revendre. Quand on grandit, celui-ci deviens précieux. Je ne sais pas vraiment comment réagir à la nouvelle, je crois que je ne le saurai jamais. Je ne suis même pas sûr d’avoir totalement réalisé qu’elle ne sera plus là. J’ai peur. Peur de ressentir, de comprendre ce que cela implique. Peur d’imaginer un avenir sans sa présence. Mais je sais qu’un jour, je n’aurai plus peur d’y faire face. De me souvenir… En attendant, mon silence est le seul rampart face à cette réalité inavoué.