Le temps d'un confinement.
Pendant cette période de confinement, j’ai décidée de faire tous ce que je n’ai jamais eu le temps de faire et pourquoi pas me retrouver aussi par la même occasion. Avant le confinement, j’étais sans arrêt sollicitée pour x ou y raison au point où je me retrouvais très vite dépassé par la demande permanente. Quand on est comme moi, avec dix milles (a quelques détails prêt) projets/envies à la seconde, il est difficile de faire le tri et de trouver le temps pour tout mettre en œuvre. Surtout que je n’avais au final, jamais le temps pour mettre en place quoi que ce soit.
Du temps, j’en ai énormément en ce moment ça tombe bien. J’ai donc décidée de reprendre le violon et le piano que j’avais tristement délaissé dans un coin. J’avais oublié à quel point j’adorais sentir les notes vibrer sous mes doigts. C’est une sensation agréable, pendant un instant, exister seulement pour la mélodie.
J’ai aussi commençais l’apprentissage du russe. Un peu anxieuse au début à l’idée de ne rien comprendre aux trente trois lettres de l’alphabet, je suis surprise de constater que celles-ci se révèlent bien plus simple que les katagana, les hiragana et les kanji (écritures japonaise). C’est un peu bizarre, mais pour moi les langues c’est un peu comme des clefs ouvrant des portes vers d’autres cultures. Quand j’étais petite, je détestais l’idée que ma langue natale me lie seulement aux gens parlant français. Les barrières invisibles m’empêchant d’échanger avec un plus grand nombres d’individus partout dans le monde était horrible à vivre. Oui, j’etais étrange quand j’étais enfants et je le suis sûrement toujours à l’heure actuelle. La seule différence c’est qu’aujourd’hui j’assume totalement cette différence.
Je pense sincèrement que tout le monde devrait apprendre à aimer cette par d’eux-mêmes au lieu de l’étouffer pour correspondre à des critères créer par une majorité. Si la majorité de la population dans le monde étaient atypiques, différents, foux/folles, de couleur verte, rose, bleu, etc. Peu importe,
La normalité telle qu’on la perçoit aujourd’hui serai bien différente.
Aimez-vous !